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Gynécologie & Sénologie

Publié le 26 aoû 2024Lecture 2 min

Cancers du sein : feu vert de la FDA pour le capivasertib

Sylvie LE GAC, Courbevoie

Le capivasertib associé au fulvestrant est approuvé par la FDA pour les cancers du sein RH+, HER2-, localement avancé ou métastatique, avec altérations PIK3CA/AKT1/PTEN.

La Food and Drug Administration (FDA) a approuvé le capivasertib en association avec le fulvestrant pour les patientes adultes atteintes d'un cancer du sein localement avancé, HR+, HER2-négatif, ou métastatique, qui ont reçu au moins un traitement endocrinien antérieur et dont les tumeurs présentent une ou plusieurs altérations de la voie phosphatidylinositol 3-kinase (PIK3CA), de l'AKT Serine/Thréonine Kinase 1 (AKT1), du gène (PTEN pour Phosphatase and TENsin homolog). Le capivasertib avait déjà démontré, en association avec le fulvestrant, dans l’essai de phase 2 FAKTION, un bénéfice en termes de survie sans progression (SSP) et de survie globale pour les patientes ménopausées présentant un cancer du sein RH+ HER2- localement avancé, ayant progressé sous anti-aromatases(1). L'approbation de la FDA est basée sur CAPItello-291(2), une étude randomisée, en double aveugle, multicentrique, menée auprès de 708 patientes présentant des récepteurs hormonaux positifs, HER2 négatifs, à un stade avancé ou métastatique ; 289 patientes présentaient des altérations tumorales PIK3CA/AKT1/PTEN. Les patientes ont été randomisées 1:1 pour recevoir 400 mg de capivasertib deux fois par jour pendant 4 jours par semaine en association avec le fulvestrant, contre un placebo en association avec le fulvestrant. La répartition aléatoire a été stratifiée en fonction de la présence de métastases hépatiques, d'un traitement antérieur par CDK4/6i, et de la région géographique. Un bénéfice statistiquement significatif en termes de survie sans progression (SSP) a été démontré dans la population globale (hazard ratio [HR], 0,6 [IC à 95 %, 0,51 à 0,71]) ; ce résultat a été obtenu chez 289 patients de la population biomarqueurs positifs (HR, 0,5 [IC à 95 %, 0,37 à 0,68]). Une analyse exploratoire de la SSP évaluée par l'investigateur chez les 313 (44 %) patients de la population biomarqueurs négatifs a montré un bénéfice incertain (HR, 0,78 [IC à 95 %, 0,60 à 1,01]). Avec le capivasertib, davantage de patients ont présenté des toxicités de grade ≥ 3. Les principaux effets indésirables observés sont : l'hyperglycémie (18 % de tous les grades, 2,8 % de grades ≥ 3), la toxicité cutanée (58 % de tous les grades, 17 % de grades ≥ 3) et les épisodes de diarrhée (72 % de tous les grades, 9 % de grades ≥ 3). Le capivasertib associé au fulvestrant a été approuvé pour les patientes dont les tumeurs présentaient des altérations PIK3CA/AKT1/PTEN. L'évaluation du rapport bénéfice-risque dans ce sous-groupe a été favorable. En revanche, le rapport bénéfice-risque était défavorable dans la population biomarqueurs négatifs.

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