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Actualités

Publié le 19 mar 2021Lecture 1 min

Risque de méningiome intracrânien après usage prolongé d'acétate de cyprotérone

Weill A et al. BMJ 2021 ; 372 : n37.

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Une équipe française a entrepris une étude observationnelle de cohorte, qui a inclus plus de 250 000 fillettes et femmes, âgées de 7 à 70 ans. Toutes avaient été traitées par acétate de cyprotérone entre 2007 et 2014. L’analyse a inclus aussi 10 876 personnes transgenres (homme vers femme). Au total, 69 méningiomes ont été traités par chirurgie ou radiothérapie dans le groupe exposé, et 20 dans le groupe contrôle, soit une incidence de 23,8 et 4,5 pour 100 000 personnes-années respectivement (risque relatif RR 5,2 : IC95% : 3,2 à 8,6 ; HR ajusté 6,6 : IC 4,0 à 11,1). L’analyse montre que cette association est très dose-dépendante. Le risque est en effet plus important pour les patientes traitées par une dose cumulée supérieure à 60 g entre 2007 et 2015, avec 4 méningiomes pour 1 000 personne-années (HR ajusté 21,7 ; 10,8 à 43,5). En revanche, 1 an après l’arrêt du traitement, le risque diminue considérablement, et ne se trouve plus alors que 1,8 fois supérieur à celui du groupe contrôle.

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